L’autre de ces petites choses qui peuvent nuire à l’unité, c’est d’écouter les commérages.
Voilà pourquoi au cœur de l’épître aux Éphésiens, consacrée à l’unité, Paul demande ceci : "Que toute calomnie… disparaissent du milieu de vous" (Éphésiens 4:31).
De nombreux versets parlent de ce comportement nuisible à la communion fraternelle.
Le commérage consiste à répandre des bruits plus ou moins médisants, mais surtout sans fondement. Le commérage, c’est quand vous transmettez une information alors que vous ne faites pas partie du problème. Le commérage met en cause des personnes à partir de bruits entendus, et que l’on répand.
Il sait qu’un tel comportement est destructeur d’unité. La calomnie est comme une morsure, elle fait mal, voilà pourquoi il est écrit : "Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres" (Galates 5:15).
Certes, répandre des commérages n’est pas bien, mais s’autoriser à les écouter n’est pas mieux. Écouter des commérages, c’est une sorte de recel, c’est accepter des biens volés. On devient dépositaire de l’honneur et du respect volés à quelqu’un.
Lorsque quelqu’un commence à vous raconter des choses qui déshonorent une tierce personne, en l’absence de cette personne, ayez le courage de dire : "Stop ! Je n’ai pas besoin de savoir cela. Viens avec moi parler directement avec cette personne ?" Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, cela coupera net leurs racontars.
En général, ceux qui vous racontent des commérages nuisent à la communion fraternelle en détruisant le regard que vous portez sur les autres.
Dans l’Église, les blessures les plus grandes viennent souvent de ce genre de propos répandus à tort et à travers sur les autres.
Pour que le commérage ne détruise pas l’unité, il faut combattre et exclure le commérage. Il faut se dresser farouchement contre de tels comportements. S’il n’y a plus de commérage, les tensions disparaissent : "Faute de bois, le feu s’éteint ; et quand il n’y a point de rapporteur, la querelle s’apaise" (Proverbes 26:20).
"Seigneur, que nous nous gardions de toute forme de commérage, actif ou passif, afin que l’unité soit forte ! Au nom de Jésus, amen !"
Avec amour,
Paul Calzada